Ce vendredi 4 septembre est tombé dans toutes les boîtes aux lettres de la commune, le Bulletin Communal n° 5 frappé pourtant de la date de Août 2015. C’est d’autant plus bizarre que notre Maïeure, elle, avait certainement préparé son éditorial bien avant car elle commence par « Avec l’arrivée des beaux jours », alors que nous recevons sa prose avec l’automne à nos portes !
Rien de grave, mais dans son laïus semestriel, notre Maïeure conseille « à chacun et à chacune de veiller à offrir dans son environnement immédiat une qualité de vue à ses voisins, touristes etc. (…) un jardin entretenu et quelques fleurs ajoute-t-elle » !
J’ai été quelque peu surpris par ce passage car lors d’une de mes brèves de l’année passée je faisais justement la remarque que si notre maison des associations faisait la fierté de notre commune, sa construction faite de cette magnifique pierre régionale, la rendait plutôt austère (cliquez ici). Je proposais donc à notre Administration de prévoir un budget l’année prochaine en vue de fleurir les fenêtres de ce beau bâtiment. Ce que me promis alors de faire notre Maïeure. Et pourtant, cette année ……
Je sais que, dans la gestion d’une commune, un problème de cette importance est certes mineur par rapport à tous ceux qui se présentent, mais à partir du moment où, personnellement, notre premier Magistrat conseille à ses administrés de faire ce qu’il a promis de faire sans le faire ou le faire-faire, faut l'faire (ouf) et ça ne peut que sauter aux yeux.
Il y a peu, lors d’une rencontre plus récente, notre Maïeure m’a de nouveau promis que pour l’année prochaine notre belle maison de village serait fleurie. Je veux là croire.
Mais avant même de fleurir ses jardins, la moindre des choses dans une commune aussi jolie et (presque) propre que la nôtre, ne devrait-elle pas, notre Maïeure, non seulement conseiller, mais rappeler à l’ordre les propriétaires de maisons dont les trottoirs s’apparentent plutôt à une petite brousse ?
Sur internet, je suis tombé sur le règlement de la ville de Liège à ce sujet, un règlement qui je suppose doit être pratiquement le même pour toutes les communes. En voici un extrait.
« Tout occupant d'immeuble est tenu de maintenir dans un état de propreté suffisant l'entièreté de la portion de trottoir, d'accotement et de rigole se trouvant en regard de sa demeure ou de sa propriété, afin d'assurer la propreté, la salubrité et la sûreté de la voie publique, sous réserve d'autres dispositions réglementaires. Il est tenu notamment d'y enlever les végétaux qui y croissent, etc… »
Pour ce qui est du prix de l’anti-herbes (attention à la nouvelle réglementation! - cliquez ici), j’ai publié en son temps dans une brève la recette d’une composition au prix de revient plus qu’abordable à base de sel et de vinaigre bon marché (cliquez ici).
Une dernière remarque, concernant le Bulletin Communal, je la donne pour ce qu’elle vaut.
Concernant la rubrique « Urbanisme » en page 7, je lis « … les objectifs du PCA sont bien d’éviter une densification excessive du centre du village… ». Par contre, dans les conseils du P.C.D.R. (Programme communal de développement rural), je relève ce texte, « Il faut au contraire freiner la dispersion des fonctions par leur regroupement dans les centres urbains et les noyaux d’habitat (densifier l’urbanisation) et rapprocher les unes des autres les fonctions complémentaires, c'est-à-dire l’habitat, le travail et les équipements, notamment en pratiquant une mixité des fonctions ».
N’y a-t-il pas là une contradiction ? Naturellement à partir de quand une densification devient-elle excessive ? Encore une fois, chacun appréciera selon ses convenances !
Jo