Compte-rendu du Conseil Communal du 29 avril 2015...
La Bourgmestre ouvre la séance à 20h01 précises. Tout le monde est présent, sauf Jean-Luc Martin, excusé. Anne Bughin commence par soumettre le pv de la réunion précédente à l’aval des conseillers. Monsieur Closson a une remarque à émettre. Lors des débats sur le PCA du site Gilson, il remarque que les interventions de la Bourgmestre et de l’Echevin ont été jointes au pv, mais pas la sienne. Il dit ne pas avoir de problème avec cela, mais dans un soucis d’équité, il voudrait que son intervention soit également jointe (cliquez ici). Selon lui, soit on les met toutes ou aucune. Anne Bughin lui répond que cela sera acté. Monsieur Closson précise qu’il enverra le document à la secrétaire afin de lui faciliter la tâche...
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Majorité Opposition
Monsieur Herman a également une remarque à émettre. Il voudrait que l’abstention de l’opposition lors du vote du PCA soit argumentée dans le pv. En effet, ils avaient décidé de voter contre mais les information qu’ils ont reçues lors de cette réunion les ont amenés à s’abstenir : à savoir le fait que, dans le futur, le PCA deviendrait un schéma d’orientation et, de ce fait, serait moins rigide. Il voudrait donc que ce fait soit acté au pv. La Bourgmestre accède à cette demande. Madame Robillard demande à ce que tout cela soit immédiatement signalé lors des réunions dans un but pratique…
Le premier point à l’ordre du jour concerne un subside de 500 € accordé au patro par le collège dans le cadre de son cinquantième anniversaire. Etant donné la qualité de l’organisation qui a eu lieu à cette occasion, le conseil accorde ce subside à l’unanimité.
Monsieur Lambert présente ensuite le projet Interreg V. Celui-ci vise la création d’une boucle cycliste traversant les communautés de communes françaises Ardenne Rive de Meuse et Meuse et Semoy et les communes belges de Beauraing, Bièvre, Daverdisse, Gedinne, Vresse-sur-Semois et Wellin. Il s’agit concrètement de sécuriser les routes en créant des pistes cyclables et du marquage au sol. Le programme peut financer à hauteur de 55 % les 460.000 € de budget. La région wallonne pourrait également intervenir à hauteur de +/- 40 %. Benoît Closson demande par où passerait ce circuit dans la commune. Etienne Lambert lui répond que ce n’est pas encore définitivement fixé et qu’il faudra tenir compte des contraintes budgétaires et technique. Un itinéraire envisagé viendrait de Neupont, passerait par Molinchamps, Margouillet, la rue Paul Dubois, la piste cyclable vers Lomprez, la rue Croix-Ste-Anne et se dirigerait vers Froidlieu pour rejoindre la commune de Beauraing. Le projet est accepté à l’unanimité.
Bruno Meunier prend alors la parole afin de proposer au conseil une convention de collaboration entre la commune de Wellin et Madame Marie-Noëlle de Theux-Heymans dans le cadre du « projet parentalité ». Il s’agit en l’occurrence de pérenniser en 2015 l’atelier « parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu’ils parlent ». Ces ateliers auront lieu les 3, 10 et 17 octobre, les 1, 14, 21 et 28 novembre et le 5 décembre 2015. Les divers ateliers organisés jusqu'à présent ont reçu un beau succès auprès de la population et Monsieur Meunier signale qu’un appel à projet a été lancé par la Province et que Wellin va y participer. Celui-ci permettrait de mettre en place un atelier « rivalité frères/sœurs ». Benoît Closson demande si cela sera réalisé sur fonds propres. Bruno Meunier lui répond qu’a priori oui, sauf si la commune bénéficie des subsides suite à l’appel à projet évoqué plus haut. Accepté à l’unanimité.
Guillaume Tavier expose ensuite un changement administratif dans les conditions et modes de passation du marché du Laboratoire de la vie rurale de Sohier. Le montant estimé de ce marché est de 827.770,42 € TVAC. L’adjudication publique a été remplacée par le terme « adjudication ouverte », suite à une nouvelle réglementation sur les marchés publics. Benoît Closson lui répond que, « publique » ou « ouverte, cela ne changerait pas leur point de vue sur la question. Accepté par 6 voix pour et 4 abstentions.
Etienne Lambert propose l’approbation du cahier des charges de l’exploitation et de l’acheminement de bois jusqu’à la plateforme bois-énergie de Libin. Il s’agit en l’occurrence d’approuver un cahier des charges proposé par la commune de Libin, puisqu’il s’agit d’un marché conjoint entre Libin, Wellin et Paliseul. A cette occasion, Benoît Closson demande, au nom de Thierry Denoncin aphone, si on n’a pas oublié la valorisation des déchets qui sont actuellement brûlés sur place, comme il en était question au départ. Monsieur Lambert lui répond que cela n’a pas été oublié mais que les volumes sont peu importants et qu’il faut donc envisager d’autres solutions complémentaires. Thierry Denoncin, qui retrouve un peu de voix, constate que les volumes sont différents pour chaque commune. Monsieur Lambert lui répond qu’on est actuellement dans une période de test de consommation et que la commune de Wellin n’est pas encore totalement impliquée pour l’instant. Il ajoute que tout sera quantifié et régularisé par la suite. Accepté à l’unanimité.
Anne Bughin clôture l’ordre du jour officiel en informant les édiles des assemblées générales des intercommunales AIVE et IMIO. Benoît Closson continue à se demander à quoi sert IMIO. Katty Robillard lui répond qu’il s’agit d’un gestionnaire informatique et que la commune utilise quelques-unes de leurs applications, notamment au niveau du service population et de la gestion des cimetières.
Le Conseil se penche alors sur les points supplémentaires demandés par l’opposition.
Manu Herman prend donc la parole. Il a appris que la zone de police aurait projeté de diminuer le nombre de postes d’intervention : Tellin et Bouillon seraient ainsi fusionné avec Saint-Hubert et Bertrix (l’intervention complète de Monsieur Herman : cliquez ici). Il précise que son intervention se veut positive et qu’elle concerne tous les citoyens wellinois. En cas de suppression de ces postes, les temps d’interventions pour les habitants de notre commune seraient singulièrement augmentés. Hors, la règle veut que tous les citoyens belges doivent pouvoir bénéficier du même service. Un audit général de 2009 constatait que la moyenne de temps d’intervention sur le territoire était de 16 minutes et ne pouvait excéder 30 minutes. Si les agents doivent venir de plus loin, ce temps sera logiquement augmenté. Il pose donc 3 questions au collège :
- 1. Est-il exact qu’un projet de restructuration de la zone de police Semois et Lesse ait été soumis à l’avis du Conseil de police ?
- 2. Si oui, quel est le contenu exact de ce projet ?
- 3. Si mes informations sont correctes et qu’un tel type de projet a été soumis au Conseil de police, quel a été l’avis émis par les représentants de la commune de Wellin et pour quels motifs précis ?
Anne Bughin lui répond qu’il y a en effet bien eu un projet de restructuration soumis au collège de police, mais pas encore au conseil de police. Ce projet vise à passer de 4 à 2 sites d’intervention, avec l’ajout d’un agent de proximité en plus à Tellin et à Bouillon. En ce qui concerne le temps d’intervention, le chef de zone, interrogé à ce sujet, affirme qu’il s’agit de raisons budgétaires mais également opérationnelles. En effet, depuis la mise en place des zones de police, il n’y a que deux patrouilles d’intervention. Puisque les agents sont sur le terrain et pas dans les postes, cela ne change rien au temps d’intervention.
Monsieur Herman comprend tout à fait mais ajoute que les agents ne sont pas tout le temps sur le terrain et lorsqu’ils sont dans leur QG, si celui-ci est plus éloigné, le temps d’intervention sera automatiquement augmenté. Il propose donc au collège d’inviter Monsieur Léonard, chef de zone, au prochain conseil afin d’expliquer ce qu’il en est concrètement. Madame Bughin est d’accord avec cette proposition et invitera donc Monsieur Léonard afin qu’il débatte de ce sujet avec les conseillers et spécialement avec Monsieur Herman dont le passé professionnel sera bien utile en la matière.
Benoît Closson ajoute que, en tenant évidemment compte des moyens budgétaires disponibles, on pourrait aller au bout de la logique et ne garder qu’un seul poste d’intervention pour la zone. En contrepartie, il faudrait alors ajouter une patrouille d’intervention. Madame Bughin lui répond que c’est en effet une idée à soumettre au chef de zone lorsqu’il viendra…
Benoît Closson poursuit sur sa lancée et soumet au collège sa question à propos du site Gilson et d’un éventuel « projet de rénovation urbaine »… La question complète de Monsieur Closson : cliquez ici.
Monsieur Lambert y répond. Sa réponse complète : cliquez ici. Il ajoute en outre que le collège n’est pas opposé à la revitalisation urbaine. Toutefois, étant donné le manque d’argent dans les caisses des subsidiants et le fait que Wellin n’est pas à proprement parlé une agglomération urbaine, ils ne veulent pas surcharger de travail l’administration si les chance d’octroi sont plus que très faibles.
Benoît Closson remarque que Monsieur Pajot, lors de la présentation du PCA lors du dernier conseil, avait lui-même fait mention de cette possibilité. Monsieur Lambert lui répond que c’est vrai et qu’ils vont en explorer les pistes et voir si c’est encore possible.
Pour terminer le conseil, Benoît Closson pose une question d’actualité. En lisant la presse le matin même, il a été interpellé par un article consacré à la diminution du nombre de Maisons du Tourisme en province de Luxembourg (cliquez ici). Il voudrait savoir ce qu’il en est de la Maison du Tourisme de la Haute-Lesse.
Bruno Meunier lui répond que cela fait quelques semaines que des bruits courent à ce sujet. Toutefois, il n’a pas d’informations précises jusqu’à présent. Une réunion a eu lieu dernièrement à Libin avec le FTLB afin de rassembler les divers interrogations de tout les acteurs du milieu touristique. Le nœud du problème sera évidemment financier : qu’est-ce que cela coûtera à Wellin. Jusqu’à présent, Wellin paie +/- 25.000 par an, c'est-à-dire 8 € par habitant. La FTLB a fait diverses propositions :
- Conserver la Maison du Tourisme de la Haute-Lesse et y adjoindre d’autres communes.
- Se grouper avec les communes qui participent au Parc Naturel Lesse et Semois (la favorite du collège pour l’instant)
- Se lier avec le Namurois.
Anne Bughin ajoute que l’on sent où les maisons vont se trouver : autour des grandes villes (Pays de Saint-Hubert, Pays d’Arlon, de Bouillon,…)…
Bruno Meunier conclut en disant qu’il reste attentif à l’évolution de cette problématique mais que l’information manque jusqu’à présent et que la pierre d’achoppement sera évidemment le financement…
Fin de la séance à 20h57…