Reportage de TV Lux à propos du "PCA Gilson" : "Mea Culpa"...
Suite à la parution du droit de réponse co-signé par Mme Bughin et Mr Lambert qui concernait les commentaires que j’avais fait paraître à propos du reportage de TV Lux sur le PCA du site Gilson (cliquez ici), je me sens moralement obligé de faire un mea culpa. Ce mea culpa ne concerne que les allégations visant à jeter le discrédit sur le blog de Wellin (cliquez ici). Les autres affirmations du texte sus-mentionné concernent des personnes qui sont suffisamment compétentes et aptes à y répondre elles-mêmes et dont je ne suis évidemment pas le porte-parole…
Madame la Bourgmestre, Monsieur l'Échevin,
Veuillez m’excuser d’avoir cru que vous étiez au courant qu’en vous engageant en politique, vous alliez être confrontés à des opinions différentes de la vôtre et essuyer des critiques. Que celles-ci s’exprimeraient partout, et pas seulement dans le cadre feutré et discret de la salle du conseil, comme vous l’avez déjà regretté par le passé… Il s'agit simplement de la saine manifestation de la démocratie...
Veuillez m’excuser d’être un des relais de ces commentaires. De là à remettre en cause mon honnêteté intellectuelle en écrivant que je suscite ces réactions et en sous-entendant que je serais donc de mèche avec vos contradicteurs, il n’y a qu’un pas que vous avez allègrement franchi. Vous avez toutefois raison de dire que le blog de Wellin fait partie de la presse d’opinionS. Vous remarquez que j’ai ajouté un « S » au terme « opinionS » et l’ai transcrit en majuscules afin qu’il soit bien visible. Je m'assigne en effet comme devoir de mettre en ligne TOUTES les opinions, sans pour autant avoir à me prononcer personnellement quant à leur validité ou leur pertinence. C’est ma conception de la neutralité. Celle-ci semble d'ailleurs convaincre la majorité des lecteurs de mon blog, qui sont également vos administrés. Seuls les avis insultants, clairement mensongers ou extrémistes sont écartés. Dans le même ordre d’idées, vous remarquerez que j’ai évidemment publié votre droit de réponse sans la moindre hésitation, plus par cohérence que par obligation. Je vous mets en outre au défi de m’indiquer une seule fois l’expression de mon opinion personnelle dans les sujets traités… Quand bien même cela serait le cas, je n’aurais nullement besoin de votre autorisation.
Veuillez m’excuser de ne pas citer mes sources de manière suffisamment claire à votre goût. Je pensais, sans doute naïvement, que le fait de préciser qu’il s’agissait d’un florilège des réactions parues sur Facebook, de citer les noms (en gras et surlignés !) et même d’y joindre une photo des intervenants suffisait à clairement les identifier. En outre, par correction et souci d’honnêteté, ces personnes ont été contactées personnellement avant la parution afin de demander leur autorisation expresse. Ce n’est visiblement pas suffisant. Peut-être faudra-t-il que, dans le futur, je m’arrange pour collecter une empreinte génétique de mes sources, ce qui, je l’espère, permettra de les identifier précisément et sans équivoque? Le fait que les commentaires aient, entre autres (mais pas uniquement !), été extraits du compte Facebook de Mr Hérion me paraît tout à fait logique puisque c’est là qu’avait lieu le débat… J’ai pour habitude d’aller chercher l’information où elle se trouve, cela me facilite singulièrement la vie…
Veuillez m’excuser de reprendre sur le blog des commentaires « sans autre forme de procès ou de filtre », je vous cite. Il ne s’agit en aucun cas pour moi d’initier un quelconque procès à qui que ce soit, ce n’est pas mon rôle. Quant au filtre, il a fonctionné, contrairement à ce que vous avancez. Je n’ai pas tenu compte de certains commentaires que je trouvais hors de propos dans le cadre de mon blog, mais qui peuvent sans doute trouver par ailleurs leur place dans le débat. De plus, si j’avais trouvé des réactions positives à ce reportage, je me serais fait un devoir de les publier dans le même élan. Malheureusement, je n’en ai pas vu, ou elles m’ont échappé.
Veuillez m’excuser enfin de ne plus m’excuser, de ne rien regretter, de poursuivre sur la voie que j’ai tracée et de continuer à penser qu’on peut œuvrer sérieusement sans se prendre au sérieux… Je ne peux m’ôter de l’esprit que la pluralité d’opinions et leur libre expression sont des piliers de notre démocratie et peuvent avantageusement faire avancer les choses…
Philippe ALEXANDRE