Nous publions ci-dessous une lettre ouverte transmise cette nuit par Monsieur David Pierson et qui concerne l'organisation de la kermesse de Wellin...
"La fête accomplie ou le fait accompli ?
Biens chers bourgmestre, échevins, et conseillers de la commune de Wellin,
J’espère qu’à l’heure à laquelle je vous écris (dimanche 16 septembre 2012, à 2h31), vous dormez paisiblement et récupérez des forces, forces dont vous aurez bien besoin pour vos prochains cabanages intensifs.
Pour ma part je ne dors pas car, pour la deuxième année consécutive, les bals de la fête du village ont été organisés dans le parking communal (ex-Pasquasy), à moins de 20 mètres de mon habitation. Je vous avais pourtant demandé l’an dernier de bien vouloir revoir votre politique du fait accompli (voir ci-annexée (cliquez sur "lire la suite" en bas à gauche" - ndlr) ma lettre de l’an dernier, même motif, même époque). Si vous relisez cette lettre, vous devriez pouvoir comprendre que je ne me pose pas en grincheux de service mais que je souhaitais simplement une meilleure répartition des nuisances liées aux trois grandes festivités wellinoises (Carnaval, Plein-Air et Fête du village). Force m’est de constater que vous n’en avez cure, j’en prends bonne note…
Pour la deuxième année consécutive, le terrain de basket où étaient organisés les bals de la fête est occupé par le container de la police. Container qu’à mon avis toutes les communes wallonnes doivent nous envier. Un symbole fort ! De la dynamique communale ? D’une expérience avant-gardiste d’architecture post-moderniste ? D’une conséquence fâcheuse de la réforme des polices ? D’une déliquescence programmée des services publics ? Je m’interroge. Et je suppose que les deux policiers qui occupent ces « bureaux » s’interrogent aussi.
Pour la deuxième année consécutive, vous avez superbement ignoré le voisinage et, dans votre omniscience et surtout votre omnipotence, vous n’avez pas cru bon de prévenir les premiers concernés. Vous avez tellement à faire… tellement à penser… Personnellement, je penserai à vous le 14 octobre prochain.
Puisque vous ignorez avec superbe toute concertation, j’ai donc décidé de vous ignorer à mon tour. Mais je me permettrai le moment venu de vous rappeler vos obligations et vos responsabilités. D’ici-là, et afin de vous faire gagner du temps, je vous prie de ne pas passer cabaner à la maison ; je préférerai probablement dormir que vous recevoir et vous écouter.
Salutations,"
David Pierson
Cliquez sur "lire la suite" ci-dessous à gauche afin de prendre connaissance du courrier, sur le même sujet, envoyé par Mr Pierson l'année dernière (2011)...
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