Verviers, une ville belge de moyenne importance qui, jusqu'aux années 60, était mondialement connue et réputée en tant que capitale mondiale de la laine, une renommée dont les Verviétois étaient orgueilleux, mais dont seuls les plus anciens d'entre-nous se rappellent car, depuis, les choses ont bien changé...
Mais voilà que depuis quelques jours Verviers retrouve d'un coup sa popularité d'antan et son nom est de nouveau cité dans le monde entier...
Mais hélas cette fois, au lieu du sentiment de fierté qui animait les habitants de cette capitale de la laine, c'est un sentiment de honte qu'inspire cette fois aux verviétois cette nouvelle notoriété, de capitale du terrorisme.
Verviers était une belle et bonne ville wallonne où il faisait bon vivre et travailler, c'était aussi une ville de culture, théâtre renommé, musées, conservatoire de musique, et même pour les amateurs de foot, une équipe qui jouait en première division, qui s'appelait alors "division d'honneur".
Maintenant les quartiers commerçants les plus florissants, tels que Spintay, Hodimont , Dison, ont laissé place à ce que l'on pourrait comparer avec la banlieue parisienne, devenant ainsi un bouillon de culture pour cette engeance qui crée cette nouvelle triste réputation de la ville de Verviers.
Maintenant, c'est le plein centre ville qui commence à se vider de ses dernières boutiques qui tentaient encore de tenir le coup...
Oui, je suis heureux de ne plus vivre là, mais je pense que vous vous doutez de la tristesse que peux ressentir un ex-verviétois.
Comment en est-on arrivé là?
Mon fils, sa femme et mes petites filles vivent à moins de 150 mètres de la rue de la Colline ou ce réunissaient ces terroristes.
Jo