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Une brève de l'ami Jo : "A travail égal..."

compagnon.jpgDans le temps (oui, dans celui que l'on appelait pourtant le bon vieux temps), le jeune qui apprenait un métier, était appelé arpette ou apprenti.  Il était logé, et nourri par le patron, et peut-être avait-il en plus la pièce de temps en temps, cela, s'il le méritait, et jusqu'à ce qu'ils connaisse parfaitement son métier.

Une fois ouvrier (ouvrier était alors un titre qui avait une réelle valeur), il commençait seulement alors à gagner sa vie et tout le monde trouvait ça normal.

Ce principe, qui est celui du compagnonnage existe d'ailleurs toujours en France.

apprentissage.jpgMais à présent, on trouve normal qu'un apprenti soit payé pratiquement au même prix qu'un ouvrier! (d’où bien sûr la dévaluation de ce qui alors était un titre).

Et cela, au temps où l'on parle de "à travail égal, salaire égal".  Il y a là une sérieuse contradiction, non ?

Pourtant le remède à cette situation est maintenant en vue...

Il s'agit de l'inexorable arrivée des robots qui, eux, asexués et tous de même génération auront dès leur mise au travail, le même savoir et les mêmes compétences.  Ils auront le même rendement, travailleront sans apprentissage, et chaque fois mieux et plus vite que ceux de leur génération précédente, et ne seront eux même remplacés, ensemble, que par une prochaine génération dont les capacités seront supérieures aux leurs.

robot.jpgEt enfin on en sera arrivé à une uniformisation des valeurs qui évitera pas mal de discussions quant aux différences de connaissance, de productivités, d'absentéisme etc.  Le rêve!

Heu!  Quoique!  En fonction de la rapidité de l'évolution de l'intelligence artificielle de ces mêmes robots, combien de temps leur faudra-t-ils avant qu'ils élisent un délégué syndical?

Jo

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