Avant toute chose, concernant l’organisation de cette réunion qui avait lieu ce jeudi 17 mars à la Maison des Associations (cliquez ici), il est dommage qu’une sonorisation n’ait pas été prévue car, hélas, les orateurs n’avaient pas l’organe de notre bourgmestre qui, elle, passait très bien la rampe.
Une petite sono aurait permis aux personnes placées dans le fond de la salle de comprendre ces orateurs, qui, malheureusement employaient un ton confidentiel pour nous informer. Ce volume de parole est bien plus adapté à une conversation de salon qu’à l’ambiance de la grande salle de la maison des associations.
D’accord, dans mon cas personnel, l'âge est probablement une des raisons de ces difficultés de perception. J'ai toutefois pu me rendre compte que je n’étais pas le seul à ne pas avoir tout saisi, loin de là…
Concernant le but de la réunion : je pense qu'il n’a pas été atteint. On se trouvait en effet dans le cas typique d’un dialogue entre des techniciens professionnels, rompus aux arcanes de leurs spécialités, et une majorité de béotiens en la matière (Béotiens, béotiens, est-ce que j’ai une tête de béotien ?).
Bref, cette différence a immédiatement installé une atmosphère de méfiance dans le public, encore plus quand certains points litigieux ont été évoqués (hauteurs de bâtiments, égouts, etc.) et que ces techniciens paraissaient hésitants ou éludaient les questions. Ou quand ces mêmes techniciens s’énervaient quand ils se rendaient compte que certains participants critiquaient et réfutaient l’idée du PCA sans même en connaitre ses tenants et aboutissants (ce qui était le cas de la majorité des personnes présentes!).
Et il faut reconnaître que ceci est tout à fait compréhensible car, qui a envie d’étudier et disséquer ce genre de texte bourré de termes techniques avec des renvois continuels, destinés principalement aux professionnels de l’administration.
On peut aussi comprendre ceux qui ont fait remarquer le manque de clarté de l’exposé.
Par exemple :
Quand en fonction des divers plans projetés, l’orateur annonce que plusieurs options sont envisageables et qu’en cas de tel ou tel choix, le plan sera aménagé de telle ou telle manière. Mais par contre, qu’en cas où d’autres options seraient choisies, ce même plan serait aménagé d’une tout autre façon ! Quand on parle de hauteur de toiture, de volumétrie, etc. ça fait bizarre, non ?
Une personne dans la salle a prononcé la phrase « ce qu’on veut c’est noyer le poisson ». Personnellement, je n’y crois pas, mais il faut avouer que si c’était le cas, on ne s’y prendrait pas autrement.
Une fois que ceux qui se sentent lésés pour un raison ou une autre, auront déposé leurs revendications, et, autant que possible, leurs propositions, il faut espérer que lors de la prochaine réunion les préposés aux informations seront plus précis et pédagogues dans leur exposé, ne laissant ainsi aucun coin d’ombre, ni éléments sujets à caution… Sans oublier une sono améliorée…
Jo