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Une brève de l'ami Jo : "Night shops : mieux vaut savoir…"

night shop open 24.jpgWellin se « citadinise » : un Delhaize qui ouvre 24 heures sur 24, un night shop qui ouvrirait au rez-de-chaussée des anciens magasins Pasquasy…  Que faut-il en penser ?  Qu’il s’agit d’une adaptation aux besoins de l’époque, d’une évolution indispensable?

Ce genre de commerce, généralement tenu par des Pakistanais dont c’est devenu la spécialité, est-il le bienvenu ?   Mieux vaut savoir…

Pour se faire une idée, rien de mieux que de consulter la presse …  Si l’on en croit certaines informations récentes, cela demande quand-même réflexion, surtout dans les localités proches de la France où ce genre de commerce est interdit.

A Mouscron, par exemple, a eu lieu il y a peu une descente de police dans des rues qui hébergeaient certains de ces commerces.  Ces artères finissaient d’ailleurs par être désertées par les riverains !  En cause : les nuisances provoquées  par le tapage nocturne des automobilistes  qui, arrivant en pleine nuit avec leur radio au maximum, s’exprimaient en criant.  De plus, les clients laissent souvent sur place des déchets, vidanges et autres rejets peu ragoûtants.  Cette descente de police a permis en outre de constater nombre de manquements à la législation en vigueur.  Plusieurs permis d’exploiter ont d’ailleurs été retirés.

shop.jpgBien sûr, ce genre de commerce a aussi ses avantages pour la ménagère à cours de lait ou de sel, pour les fumeurs distraits, les guindailleurs et les lèves très tôt.  Mais aussi pour les communes qui, souvent dans un but dissuasif, exigent une taxe d’ouverture pouvant monter jusqu’à 12.500 euros et une taxe annuelle de 2.000 euros.  Un permis d’urbanisme est également nécessaire en cas d’enseigne lumineuse, accessoire pour le moins indispensable dans un night-shop

Il est bon de noter (aussi lu dans la presse) que, lassé par le tapage nocturne et le stationnement sauvage que provoquent inévitablement ce genre de commerce, la ville de Charleroi a corsé sa réglementation visant les magasins de nuit, nombreux dans cette cité.  Ces modifications portent notamment sur leur localisation qui est maintenant fixée à 300 mètres minimum par rapport à des établissements scolaires ou hospitaliers, à une maison de repos ou à un lieu de culte.

Mais, à partir du moment où l’on connaît l’importance des désagréments que peuvent occasionner ces établissements, une enquête publique (comodo incomodo) et une réglementation spécifique, ne seraient-elles  pas indispensables ???

Jo

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