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Un message Royal, en exclusivité pour le Blog de Wellin...

benoit.JPGNotre nouveau Souverain, Benoît II, a choisi le blog de Wellin pour partager avec son bon peuple, le récit de ses royales tribulations lors du récent week-end carnavalesque...

C'est avec une joie non dissimulée que nous mettons en ligne ce royal message...  Le blog  de Wellin peut donc, dès à présent, revendiquer le  titre tant convoité de "fournisseur officiel de la Cour (Wellinoise)"...

Mais trêve de bavardage stérile, lisez plutôt ce récit haletant où s'exprime toute la verve de notre extra-terrestre préféré...  Et n'hésitez surtout pas à y réagir par un commentaire : le Roi adore discutailler avec son peuple...

bar2.gif3bc1b8441e33eeb29b48ccb14a896846_99ee049c49ddabf42c0118589e3134d5.gif"Mes biens aimés Sujets,

En ces premiers jours de printemps, à la demande pressante de notre blogueur national, Votre Majesté prend sa royale plume afin de brièvement partager avec sa population ses états d’âme, son ressenti suite aux affres du week-end carnavalesque que vous connaissez bien, et du splendide grand feu d’Halma où ‘Il’ a enfin revu sa belle Reine Béné, et son charmant couple princier qui a tapè l’feu : Lou et Augustin. 

Flash-Back sur le vendredi 09 mars 2012 :

DSCN0944.JPGJe ne suis toujours pas ‘Il’, tout au plus un égaré de l’espace intersidéral, anonyme parmi les anonymes.  A mes rêvasseries, survolant la campagne dans ma  soucoupe volante, je ne vois que trop tard un convoi trop haut, emportant à son bord quelques vieux Kings & Queens.  Bardaf, ce fut l’embardée sur le plancher des vaches, mes compagnons de route se sauvèrent  et me laissèrent seul dans la navette, décidemment trop exiguë.  Heureusement, j’avais avec moi de la Wandalino (vous savez, ce nouveau breuvage extraterrestre confrérique) et me sentais moins esseulé.  Soudain, je senti ma navette bouger, j’en conclu qu’on me tracta par l’entremise de mon engin.   Au bout d’un moment, des bras m’attrapèrent et je me retrouvai debout face à une assemblée sur une superbe place sans statue. 

Là, afin de faire bonne figure j’essayai de vendre mon breuvage.  Le succès de la mixture fut instantané et je fus accepté tel un prince.  C’est alors que le coup de foudre me frappa, cette créature était là devant moi, rayonnante, … bonne.  Cette vénus me choisit, moi, le petit martien.  Cette beauté, je l’apprendrai plus tard, était une Reine toute fraîche.  Par son choix que je trouvai judicieux, elle m’ouvrit les portes de la gloire et m’envoya à ses côtés sur le trône.  ‘Il’ (je) en avait bien besoin (d’aller sur le trône).  Immédiatement la fièvre du pouvoir s’empara de Lui et ‘Il’ se mit immédiatement au travail.  La bière coula à flot, l’eau gratuite un peu moins, et l’ivresse Le gagna au son des trompettes et tambours.  La suite est un peu plus confuse pour votre roi… (...)"

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(cela en vaut vraiment la peine)...

bar2.gif"(...) Samedi 10 mars 2012 :

DSCN1042.JPG‘Il’ se réveilla avec un mal de crâne impitoyable, se serait-il déjà fait guillotiner ?  ‘Il’ vérifia et, soulagement, s’tiesse asti todi lâ sins on poil avo l’caillo.  Soit.  Sa Reine (mais qu’est-ce qu’elle est belle) lui dit : « Debout Mulder, tes Saltimbanques t’attendent, sur terre on appelle ça l’apéro.  Je… pardon ‘Il’ s’y rendit en bonne compagnie, et le voilà dégustant çà et là moult petites eaux délicieuses, toutes plus colorées les unes que les autres.  La tête commença à lui tourner, alors ‘Il’ reprit de l’eau, sa tête lui tourna encore, il se resservi ….  Que de couleurs !  Sont fous ces Saltimbanques !  Décidemment ‘Il’ les aime bien.  Cela devait bien s’arrêter un jour, Sa tendre Reine lui annonça tout de go : « Nos enfants nous attendent, arrête de faire le King, il y en a plein d’autres ici… tout aussi pleins.  Allez, allez ! Allons voir nos enfants ! ».  Votre Altesse se dit à ce moment qu’’Il’ avait été bien rapide, dommage qu' ’’Il’ ne sût plus rien de la fin de la nuit passée.  Soit.

DSCN1038.JPG‘Il’ se retrouva dans un bâtiment de plastic où des dizaines de têtes blondes attendaient, toutes plus belles les unes que les autres.  Comme Notre reine et Votre roi étaient fiers !  On leur apprendra plus tard qu’ils devaient se séparer de la plupart afin de n’en garder que deux : La Princesse et la gre… et le Prince.   Alors sa tendre Béné et lui-même  firent ce qu’il y a de plus déchirant et jugèrent, encore et encore.  Quel déchirement, pauvre de nous !  Ma belle reine me dit : « Soyez fort mon Roi » je lui répondis : « Oui ma Reine, vous z’aussi ».  Malgré le fait que dans notre cœur toutes et tous avaient gagné, nous choisîmes en notre âme et conscience la jolie et spitante petite Lou comme Princesse et Augustin - le clown fabuleux – comme Prince.  Le sourire nous revint, nous appelâmes un jongleur et engageâmes la farandole avec tous, dansâmes et dansâmes encore, oubliant nos petits soucis et jubilant tellement nous étions contents.  La suite de la soirée est à nouveau plus confuse, ‘Il’ se souvient d’une délicieuse tourte à la truite, de jus malté et mousseux, cocktails, raisins pressés, Jean qui engueule l’Abbé….  Et voilà à nouveau Votre roi qui perd la tête, non dans un panier de guillotine mais  dans une douce amnésie extatique.

Dimanche 11 mars 2012, 8h00 du matin :

La Reine lui dit : « Il va faire doux aujourd’hui, si nous allions nous promener ? ».  Son Roi – ou devrait-‘Il’ dire Son serviteur – lui répondit : « Je m’appelle comment déjà ? ».

Nous partîmes sur le même rond-point sans statue d’où les vieux Kings & Queens n’avaient vraisemblablement pas bougé.  Sa Reine lui offrit un délicieux croissant et nous nous en allâmes dans un bus incroyable, superbement tagué et baptisé la veille en un looping, vers Froidlieu où nous remarquâmes que ce lieu, loin d’être froid, recelait une chaleur formidable : le souffle des Leûs.  Là on lui offrit vite un café et puis enfin du jus malté afin de parfaire ce déjeuner de Roi.  Accompagné de sa Reine bien-aimée, ‘Il’ prit place sur le convoi de la Gendarmerie Nationale, pour des raisons évidentes de sécurité (‘Il’ reverra plus tard la maréchaussée, entourée de molosses…), et nous nous dirigeâmes vers Sohier, où nous attendaient des sujets pleins d’attention et de gentillesse, où nous gouttâmes des bulles qui montèrent aérer nos esprits et nous confortèrent dans la joie et la bonne humeur. 

C’est à regrets que nous quittâmes nos amis car la promenade ne faisait que débuter, une vache nous attendait sur une jolie fermette ambulante, qui nous fut bien salutaire et revigorante, grâce à la sympathie et à la fraicheur de ses jeunes habitants.  ‘Il’ gouta pour la première fois du Coca-Cola, la vache étant à court de lait.  

DSCN1155.JPGC’est alors que des sorcières enlevèrent votre couple royal sur une carriole démentielle.  Loin d’être méchantes, elles firent apparaître de délicieux mollusques maritimes accompagnés de bulles, qui nous plongèrent à nouveau dans l’allégresse la plus totale.  Nous fûmes rassurés, spécialement lorsqu’’Il’ revit de la mousse maltée dans une charmante localité appelée Lomprez. 

Sa Reine - comme elle est belle – prit Son Roi par la main et nous montâmes dans un champ de maïs et de fleurs vivantes.  Ce fut, comment dire, bucolique et démentiel à la fois.   

C’est dans le petit village d’Halma que votre Reine laissa échapper un petit sanglot, transformant la place en fontaine grâce au concours des Troupalino, les belles accompagnantes de Ma Dame.   Que mes bons sujets se rassérènent, Notre Reine, très humaine laissa parler son grand cœur, chargé d’émotion.  Même les larmes lui saillaient à ma gentille Reine, qui riait en même temps.   Bref, la cour a respecté le protocole : une Reine à moitié pompette, un Roi occupant l’autre moitié à plein temps.  Le bonheur.

Un peu de sport s’imposait, nous montâmes donc dans le fantastique Mario-kart, tenu par Mario, Luigi, Daisy, … Nous délirâmes comme des malades, ce que nous étions d’ailleurs, le char étant soumis à bien des remous, on se serait cru dans un monde virtuel…   

C’est à Chanly que nous stoppâmes et qu’un valet lui fut gentiment prêté par le Roi du pays des merveilles, afin qu’’Il’ ne dépose point sa royale gerbe et puisse se retenir.  Son cocher fou l’emmena alors avec Sa tendre Reine dans une carriole du diable toute ferrée, tirée par des centaines de chevaux au galop, loin du marasme, auprès d’une petite rivière où les truites sont argentées et les steaks bleus.  Là, votre Roi mangea jusqu’à plus soif, sous le regard encourageant et amoureux (traduction : dubitatif et désapprobateur) de sa douce Reine. 

Dimanche 11 mars, 14h00 :

DSCN1221.JPGRetapés, Sa tendre et Lui (nous) embarquâmes en compagnie de notre charmant couple princier dans une calèche royale tirée par Kissme et Ludano, deux énormes quadrupèdes dont nous ne voyions que...  Soit.

Une population se rassembla autour de nous et nous fûmes acclamés, encore et encore, quel bonheur !   Derrière nous apparurent Wandalino le géant autour duquel dansaient de petits bonhommes verts bien sympathiques qui me rappelaient ma lointaine planète.   Nous vîmes aussi des flammes. Des cracheurs de feu ?  Peut-être.  Quoi qu’il en soit il y avait un immense dragon vert, bien sympathique, prénommé Hallebart.  Ce dernier, chaud comme la braise, tirait Wandalino qui en perdait la tête… Les Kings et Queens, quant à eux, durent prendre le transport en commun (c’est haut, le transport en commun) car, littéralement  déchaînés, ils chantaient et dansaient au diapason, montraient leurs jambes, pour certains leurs cornemuses …  Bref, des Reines et des Rois dignes. 

Votre Roi imaginait plus loin les valeureux Saltimbanques et voulu les rejoindre.  Tout en marchant à contre-courant, ‘Il’ vit que la calèche continuait sur sa lancée.  Votre bon Roi, alerte, tenta alors de la rattraper en titubant.  Las, arrivé enfin à celle-ci, elle était vide.  Notre bonne Reine s’était absentée afin de se sustenter à son Hôtel de Ville, où "Il" finit par la rejoindre, fatigué mais content de la revoir.

Nous fîmes la fête, encore et encore et mon amnésie, ‘Il’ se souvient, lui reprit.  ‘Il’ se souvient cependant de la gentillesse de chacun, des marques de sympathie, d’encouragements, de sourires et de beaucoup d’émotion qui l’envahit souvent.

On dansa sur le rythme d’UFO et, se rappelant avec nostalgie de sa splendide soucoupe, perdit tout contrôle au grand dam de tous, notamment.  ‘Il’ attribue sa défaillance au Coca-Cola, pris plus tôt dans la journée.  Soit. 

Lundi 12 mars 2012, peu avant minuit :

DSCN1569.JPGNous avons passé une journée de ‘détente’ (suite à laquelle votre bon Roi dut se reposer…) autour d’un pot avec les dévoués et courageux organisateurs de nos bacchanales, qu’’Il’ remercie infiniment.    Notre merveilleuse Reine fêtant son anniversaire sur les douze coups, nous décidâmes de festoyer comme et où il se doit : autour de la place sans statue.  Tout le monde est là, même ceux qu’on n’attend pas : mes amis la Denrée, Tintin, le Capitaine, les pirates, …  Prodige, nous arrivons à nous croiser tout en étant à la queuleuleu, on se déchaine, on rit, beaucoup, encore.  Ma Reine dirige la danse de manière formidable, c’est terrible, beau, fort, incroyable, et comme tout ce merveilleux week-end de liesse, inoubliable.

Confiant, je laissai les rennes à Ma Reine et m’en allai, tout content d’être heureux.

Bref, je suis le Roi."

Benoît II (dit "Mulder 1er")

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