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  • Une brève de l'ami Jo : "Enseignement"...

    enseignement.jpgEnseignement. On n’a pas encore fini d’innover...

    (Au sujet d’un article passé dans Le Soir du vendredi 18 septembre.)

     

    Dans le but de trouver une cotation « moins anxiogène » et qui pourrait laisser des traces psychologiques chez l’élève, le ministère de l’éducation nationale français propose de supprimer purement et simplement le zéro dans les diverses épreuves écrites cotées actuellement entre zéro et 20 !

    Un zéro sur sa copie humilierait l’élève !

    On coterait donc maintenant de 1 à 20. Plus de zéro, ou alors des cotations par appréciations, depuis le "très bien" jusqu’à "l’insuffisant", ou encore au moyen d’un jeu de couleur du vert au rouge, et même comme cela existe déjà dans des écoles de France, on ne coterait plus, tout simplement !

    Je lis aussi dans cet article qu’il y a longtemps qu’à l’école on ne fait plus de dictées, « car jugées trop discriminatoires » !

    bonnet d'âne.jpgConséquence, pour ne pas laisser des "traces psychologiques", "éviter des humiliations", ainsi que "toutes discriminations", on en arrive inéluctablement à un continuel nivellement par le bas !

    Sincèrement, si un élève reçoit une cote de 0 sur 20, c’est pourtant la meilleure des alarmes...

    Ou bien, premièrement, l’élève s’en fiche complètement, et dans son cas l’attente des résultats n’est pas pour lui le moins du monde "anxiogène", ou, deuxième possibilité, il est véritablement nul sur le sujet et alors il est en train de perdre son temps dans une option qui ne lui convient "nullement".

    Parents et enseignants sont ainsi prévenus à temps qu’il est grand temps d’envisager une autre orientation.

    Je reprends ici un dicton qui convient on ne peut mieux à ce sujet, « Ce n’est pas en changeant de thermomètre qu’on change de température ».

     

    note scolaire.jpgBon, cela se passe en France, mais la France n’est pas loin et de ce fait, la contagion n’est pas loin non plus.  Rappelez-vous, il y a peu, il y a peu, , chez nous, le ministre Marcourt abaissait le niveau minimum de réussite, dans toutes les branches de 12 sur 20 à 10 sur 20 !

    Finalement, dans l’enseignement du français, doit-on aussi souvent modifier, améliorer, corriger, amender ?

    Rappelez-vous l’échec de l’introduction de la « méthode globale », aussi importée de France, dont a pâti toute une génération d’écoliers.

    Elle fut finalement abandonnée, accusée de provoquer notamment la dyslexie et la "dysorthographie".

    Jo

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