Une brève de l'ami Jo : "Vice de forme 2"... (19/04/2015)
Le 9 septembre 2014, sur le Blog de Wellin, paraissait ma "brève" intitulée "Vice de forme" (cliquez ici). Je m'étendais alors sur les différentes possibilités qu'offrait la Justice aux gredins de toutes sortes, voleurs, dealers, violeurs, banquiers véreux, politiciens corrompus, etc. d'échapper aux fourches caudines de la Justice
Je citais notamment, les vices de formes dont sont friands les avocats qui profitent de la complexité et du véritable dédale que représente les différents codes belges, tant fédéraux que régionaux.
Des vices de formes qui, s'ils ne permettent pas toujours d'éviter les sanctions, prolongent la procédure jusqu'à ce que finalement le "délais raisonnable" soit dépassé !
On a d'ailleurs vu que l'Etat, se rendant compte Lui-même de la situation, en arrive, pour ne pas tout perdre, en dépassant ce délais raisonnable, à se prostituer en proposant des "arrangements".
Rappelez-vous "entre-autres" les diamantaires d'Anvers où contre une somme ridicule et un simple "je ne le ferai plus", il donne quitus des sommes légalement dues et des amendes correspondantes.
Et maintenant, ce sont les médias qui font état d'un autre moyen bien plus efficace, qui doit encore mieux conforter malandrins et criminels, surtout ceux de haute volée, dans leur conviction de prévisible impunité.
En plus des divers vices de formes et délais irraisonnables cités plus haut, il s'agit cette fois du montant toujours de plus en plus important que représentent les frais d'honoraires d'avocats et les frais de justice dès qu'un procès d'une certaine importance est intenté.
Comme on a pu le voir dans le cadre d'une actualité récente, gagner un procès peut tout simplement laisser la victime gagnante mais ruinée, tel le bourgmestre de Dinant, incapable de payer les honoraires de ses conseils, estimés à 250.000 euros !
Bien sur ces honoraires faramineux sont le fait de ténors du barreau pour des affaires importantes; traitées par des bureaux d'avocats, capables développer des moyens qui vraisemblablement, justifient ces montants.
Mais le problème réside dans le fait que, trop souvent, la victime n'a pas les moyens financiers permettant d'envisager le risque d'une dépense qui, à coup sûr, le laisserait exsangue, ou pour le moins dont le montant dépasserait la récupération "éventuelle" de l'indemnité réclamée.
La seule option intelligente est alors de cesser les poursuites.
Dont tout profit pour les fraudeurs, tricheurs et malhonnêtes de tous genres.
Jo
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