Une brève de l'ami Jo : "Compétence, imprudence" (08/11/2015)
Un jour à l’armée, durant mon service militaire, un officier à réuni notre peloton de 24 hommes et l’a divisé en 3 sections : la A, la B, et la C...
Chaque section a été numérotée de 1 à 8. Une fonction ou spécialisation a alors été attribuée à chaque numéro.
C’est ainsi, et sans plus, qu’étant titulaire du N° 8, je suis devenu tireur d’élite. Dès le lendemain, j’héritais d’un beau fusil à lunette.
J’étais bel et bien devenu tireur d’élite sans avoir tiré le moindre coup de feu.
Ce n’était donc pas en fonction de mes compétence que j’étais devenu sniper, mais bien parce que j’avais tiré le numéro 8...
Ce genre de d’attribution de postes me fait penser aux nominations de nos hommes et femmes politiques, nouvellement élus, qui, du jour au lendemain, se trouvent à la tête de responsabilités auxquelles ils ou elles n’ont souvent pas été préparés.
Et cela, que ce soit au niveau d’un simple échevinat, d’un maïorat ou d’un ministère.
Une fois élus, ce sont les instances du groupe qui vont leur attribuer un poste ou l’autre.
Et c’est ainsi qu’un nouveau venu se trouve, du jour au lendemain, confronté à des problèmes qu’il n’avait même pas imaginé et responsable de la gestion de millions ou de milliards d’euros.
Ces derniers temps, la presse a fait état de certains faits qui en disent long sur le manque de préparation de certaines personnes dans cette situation. Le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’elles se sont trouvées devant des événements qui, visiblement, dépassaient leurs capacités.
Pas des malversations, non, mais des erreurs ou des trous qui se chiffrent en millions et même en milliards, qui apparaissent les uns après les autres. Des trous qui disparaissent mais reviennent à la surface avec des «rawettes» de quelques millions en plus ! (Eh oui, à ce niveaux, les millions ce ne sont que des «rawettes»).
La faute à qui et surtout pourquoi ?
La bonne personne est-elle à la bonne place? A ce niveau en effet, la bonne volonté ne suffit plus. Cette personne a-t-elle la compétence voulue ? Car le manque de compétence ne peut se traduire que par incompétence !
Incompétence, voilà le mot lâché...
Mais oserait-on supposer que, lors de la distribution de ces postes d’importance vitale pour le pays, il n’existe pas quelqu’un, ou quelque chose, qui vérifie si la personne à qui l’on confie un poste, quel qu’il soit, possède la compétence suffisante pour le gérer.
Que cela soit pour un échevin, un maïeur ou pour un ministre.
Sinon, c’est à ce niveau que l’on pourrait parler « d’imprudence ».
Jo
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